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Note de conjoncture Century 21 avril 2013

Publié le 25/04/2013
Faible baisse des prix en France
Mais forte baisse à Paris
La correction des prix, entamée depuis le second semestre 2011, produit enfin ses premiers effets sur
les volumes de ventes: le marché immobilier de l’ancien, qui avait enregistré un fort recul du nombre de
ses transactions en 2012,semble désormais s’être stabilisé.
.
Fait nouveau : Paris, après avoir longtemps fait figure d’exception, voit pour la première fois ses prix baisser fortement.
France entière
A l’échelle nationale, l’activité au 1er trimestre 2013 n’est en retrait que de -0,4% par rapport au 1er trimestre 2012, et le prix moyen au m², qui avait reculé de -1,9% en 2012, n’enregistre désormais qu’une diminution de -0,6% au 1er trimestre 2013, pour se fixer à 2562 €.
Laurent Vimont, Président de CENTURY 21, souligne que « la très large majorité des acquisitions (70,7%) est réalisée au titre de l’achat d’une résidence principale, mais la part des transactions destinée à l’investissement locatif chute de -10,9% quand celle dédiée à la résidence secondaire recule de -4% ».
Le marché de la transaction est porté par des tauxd’intérêt historiquement bas, qui permettent notamment aux cadres moyens de tirer leur épingle du jeu. Ainsi, leur proportion parmi les acquéreurs a augmenté de 10,2% sur douze mois et ils représentent désormais 24,9% des acheteurs, 2ème catégorie la plus importante après celle des employés / ouvriers. Si la part de ces derniers recule de -2,1% entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013, ils réalisent toujours l’essentiel des achats en étant à l’origine de 40,4% des transactions hexagonales.
A Paris Paris, qui jusque-là résistait à la baisse, voit pour la première fois son prix moyen au m² re
culer de
-3,4% au 1er trimestre 2013 pour se fixer désormais à 8106 €.
Cette baisse a deux conséquences:
- La première est qu’elle permet au marché de se stabiliser : le nombre de transactions enregistre même une légère hausse (+1,1%).
- La seconde est qu’elle donne l’opportunité aux acquéreurs parisiens, et notamment aux cadres moyens dont la part augmente de 13,9% parmi les acheteurs, d’acquérir plus grand (50,5 m² contre 46,7 m² il y a un an).
Le montant moyen d’une transaction dans la Capitale atteint ainsi un nouveau record : 404 673 € (contre 203 456 € France entière).

En Ile - de - France Après avoir corrigé de -1,1% en 2012, les prix franciliens enregistrent un recul de -3,5% au 1er trimestre 2013. Le prix moyen au m² se situe désormais à 3246 €.
L’activité, qui avait fortement ralenti sur l’ensemble de l’année 2012 (-17,6%), repart sensiblement à la hausse (+3,2% entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013).
En région francilienne, 82,1% des transactions sont réalisées au titre de l’acquisition d’une résidence principale. Les achats destinés à l’investissement locatif sont en net recul de -14,4% et représentent 13,3% des transactions.
Le prix moyen d’une acquisition en Ile-de-France at teint 246 913 €.
L’évolution des prix dans les départements franciliens est toutefois loin d’être homogène.
Le département des Hauts-de-Seine, caractérisé par les prix au m² les plus chers d’Ile-de-France (après Paris), voit la baisse de ses prix s’accentuer au 1 er trimestre 2013 (-4,4%).
La Seine-et-Marne voit également son prix moyen au m² reculer de -8,6 %, les Yvelines de -3,2%, le Val d’Oise de -6,4% et le Val-de-Marne de -1,5%. A l’inverse, le prix moyen au m² dans l’Essonne progresse de +1,7% et celui de la Seine-Saint- Denis de +1,4%.
En Province
Plus que jamais, les disparités sont grandes entre les régions et l’amplitude des évolutions des prix va de +7,6% (Midi-Pyrénées) à -12,8% (Haute-Normandie).
Dans l’ensemble, onze régions françaises enregistrent encore des baisses de prix au 1e rtrimestre 2013 : l’Alsace (-3,3%), l’Auvergne (-5,1%), la Basse-Normandie (-4,9%), la Bretagne(-2,9%), le Centre (-1,1%), Champagne-Ardenne (-5,2%), la Franche-Comté(-3,9%), la Haute-Normandie (-12,8%), le Languedoc-Roussillon (-4,9%), les Pays-de-la-Loire (-5,1%)et Rhône-Alpes (-0,1%).
Neuf régions voient leur prix au m² augmenter: l’Aquitaine (+1,3%), la Bourgogne (+5,6%), leLimousin (+4,3%), la Lorraine (+5,4%), Midi-Pyrénées (+7,6%), le Nord et la Picardie (+0,6%), Poitou-Charentes (+4,3%) et la PACA (+6,2%).
Pour Laurent Vimont, «ce sont les taux d’intérêt au plus bas et les baisses de prix déjàconstatées dans toutes les régions de France qui permettent une stabilisation de l’activité.
Mais le triptyque « Taxation, Réquisition, Encadrement » inquiète les investisseurs, qui se sont en partie détournés du marché immobilier. Cela ne sera pas sans conséquence sur la santé à moyen terme du marché locatif».

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